Nous partîmes à 11 sur le terrain ; mais par un prompt renfort de cartons rouges nous nous vîmes 9 à la fin du match ! Tant, à nous voir marcher avec un tel visage, les plus épouvantés reprenaient leur courage !
En ce dimanche pluvieux, le cadre bucolique et champêtre avait tout pour plaire mais nous avons vite déchanté. La première mi-temps ne fut pas celle escomptée, faible domination de notre part, peu de duels gagnés, un but encaissé… La première mi-temps prit fin avec un combo carton rouge (Flo P, geste d’agacement) et carton blanc pour notre capitaine (Val Pel, ça commence à être une habitude !).
La deuxième mi-temps est l’occasion de jouer sans complexe et avec toute notre combativité (on n’avait pas trop le choix !). À peine nous recommencions à jouer à 10 contre 11, que notre défenseur central (Benji M) prit la direction des vestiaires. Rouge direct pour une faute en tant que dernier défenseur. On taira sa sortie carnavalesque du terrain.
Nous voilà à 9 contre 11 pour la fin du match, il ne fallait rien lâcher à l’équipe adverse, pas le moindre duel, le moindre rebond, le moindre mètre, le moindre espoir. L’apport de sang neuf par nos remplaçants (l’éternel Jaja et Biwap) permit à l’équipe saint aubinaise de trouver des ressources tant attendues. Nous revenons au score par l’intermédiaire de Jaja toujours aussi à l’aise sur ce type de gazon : gras, touffu, vallonné. Les organismes sont dans le rouge, nous concédons des coups francs autour de notre surface pour éviter toute action adverse. Nous encaisserons un but sur un coup de pied arrêté, mais notre envie de n’avoir pas fait tout ça pour perdre nous poussa à aller chercher ce foutu match nul. Biwap sera déséquilibré dans la surface landaise, l’arbitre désigna le point de coup de pied de réparation. Rénato Pépito mit fin au hostilité en égalisant. 2-2
Fin du match sur les rotules avec un goût de petite « victoire ».
Prochain objectif : gagner à 11 sur le terrain ! Il faudra apprendre à rester calme (oui je sais, c’est l’hôpital qui se fout de la charité !) et être réfléchi (le coach parlait de malice!) pour pouvoir jouer le haut de tableau en championnat.
Loic Leroux.